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BIM !

Publié le par Martin

BIM !

BIM!

Ce gros pavé est coupable de cette attente inexcusable. Deux mois sans kiwialacoq, c'est scandaleux! Ce pavé c'est le dossier de demande de résidence à l'immigration Néo Zélandaise. Deux mois pour remplir, collecter, traduire, faire certifier, signer, passer des examens d'anglais. Mais aujourd'hui ce dossier repose entre les mains de l'immigration qui va nous faire languir pendant des mois interminables. Si bien qu'entre temps, notre visa de travail va expirer, il faut donc faire une nouvelle demande de visa de travail pour ne pas se faire botter le cul de kiwiland en attendant la réponse du statut de résident. Excitant n'est ce pas?

Entre temps il s'en est passé des trucs, mais cette fois ci je vais essayer de faire succinct pour éviter de vous noyer dans deux mois de détails aujourd'hui familiers pour vous.

CHAPITRE 1: une histoire de char.

Dans l'épisode précédent, notre très cher Patrick a rendu l'âme. Après deux longs mois dans la vie d'un piéton devant se taper plusieurs fois par jour l'horrible côte qui mène à notre nid douillet, Patrick a décidé de satisfaire notre flemme naturelle en nommant son successeur: Charles. Un bon 4x4 nourri au grain, un peu moins confortable que feu Patrick mais plus adapté aux routes sportives locales, et encore suffisamment spacieux pour nous autoriser quelques week end d'exploration avec couchette. Même modèle que la caisse de Jo, le québécois fantastique, qui l'identifiait avec la logique de sa langue natale par l'appellation "le char". Le hasard a voulu que nous fassions l'acquisition du nôtre le jour de la Saint Charles, un peu de verlan de banlieue, un saint ponctuel, et voilà un baptême idéal. Souhaitons que Charles nous emmène vers toujours plus d'aventures.

CHAPITRE 2: une histoire de français.

A Poneke, nous étions deux poulets, puis 5 et maintenant 7. Pierre et Gouli, des potes de Romain la malchance au pouce pété, ont fait gonfler les rangs. Des entrainements musclés aux soirées arrosées, il n'y a qu'un pas qu'on franchi très régulièrement. A ça, s'est ajouté pendant une semaine agitée, la visite de Myriam, ma pote complètement cinglée de Mikros Image, accompagné de son amie Loreleï. 9 frenchies pendant deux entrainements, on commence à rendre les kiwis fous avec notre charabia d'un autre monde. Les voilà aujourd'hui reparties vers l'île du Sud à la poursuite de leur road trip. Je ne peux pas m'empêcher de préciser avec délectation le fait qu'elles aient manqué leur ferry en se trompant de date d'une journée, leurs expressions quand elles ont réalisé leur boulette sur le quai désert était un cadeau offert par les dieux du rire. Elles s’en sont finalement bien sorties en prenant le suivant sans avoir à payer à nouveau. Je ne rentrerai pas dans les détails de toute cette camaraderie inter poulet/kiwi, les photos de nos déboires parleront d'elles même.

CHAPITRE 3: une histoire de 5 ans.

Virginie Simao et Martin Le Breton, sur une moyenne de 3 par jour, ça fait 10 950 repas avalés après avoir décidé de partager nos fourchettes. En tout cas le 10 951ème était mémorable, un restaurant argentin au hasard d'une ballade romantique, et voilà Virginie qui n'a d'yeux que pour le plateau divin qui se dresse entre nous deux, oubliant complètement son amant la prenant en photo, la vie est une question de priorité. En tout cas, on s'est régalé comme rarement dans ce pays génial mais dont la seul faiblesse se situe généralement dans l'assiette. Et pour couronné notre anniversaire avec style, Miss Simao nous a offert un ukulélé ; il est temps de réveiller le musicien du Pacifique qui sommeille en nous.

Chapitre 4: une histoire de distraction.

La vie à Wellington c'est toujours la découverte de ce qu'elle recèle. Après plus d'un an et demi, il était temps qu'on valide notre statut de pré touriste en visitant le zoo de Wellington, de grandes bêtes au long cou, des singes farceurs, des félins gourmands, des kangourous flémards, des ours chelous, des diables de Tasmanie, et super intéressant, une clinique pour animaux faites de baies vitrés avec vétos sonorisés expliquant leurs interventions.

Les doigts dans trois trous de boule pour quelques parties bowling endiablées.

Un dimanche ensoleillé crapahutant jusqu'au Makara Peak à l'ouest de Wellington. Je suis sûr que la binouse des sommets vous avait manqué.

Des cinés hebdomadaires avec trois poids lourds qui sortent du lot: Gone Girl, Fury, Interstellar. Virginie en profite pour se la jouer bad ass au côté de Brad Pitt et de son tank. Celui ci check la photo juste après en matant le téléphone.

Puis un 5 novembre, Guy Fox pulvérisé et des feux d'artifion qui en pètent de joie.

Chapitre 5: une histoire de boulot.

Des vidéos en veux tu en voilà, j'essaie de tenir à jour mon compte vimeo avec les projets récents (vimeo.com/martinlebreton). Les plus notables ces derniers temps ont été une petite excursion du côté d'Ekatahuna, un film de super héro, et un clip gangsta rap façon steady cam.

Ekatahuna pour commencer, l'idée était de créer une vidéo pour promouvoir un match de super rugby de pré saison organisé par TUI, une des plus grosses firmes de bière locale sur un terrain de campagne. Trois hurricanes, la team Dusk aux manettes, moi à la caméra et au montage, et voici une petite vidéo à l'ambiance country bien fun. Avec en bonus la possibilité de visiter l'impressionnante usine de Tui pour les besoins du tournage.

Le film de super héro est une histoire plutôt cool. AIG, le gros sponsor des All Blacks, a organisé une compétition vidéo internationale visant à développer le thème de la sécurité du joueur de rugby. Ayant eu vent de ce challenge, avec ma petite tête et ma caméra, je me suis jeté dans la bataille, en écrivant un petit court métrage que j'ai proposé à Poneke. Très enthousiaste mais pas très efficace quant à l'organisation de ce petit projet, j'ai du faire en sorte que cela arrive. Et c'est arrivé, après 4 demi journées de tournage après l'école pour chopper TP, le héro du film, et une autre de post synchro du son (allez enregistrer un son extérieur correct dans cette satanée windy welly), c'était dans la boîte. Place au montage, mixage et étalonnage pour enfin laisser la bête aux magiciens de Dusk qui ont créé les effets spéciaux digitaux. Tout chaud sorti du four, nous l'envoyons à AIG pour la sélection. Quelques jours d'attente, et voilà un ptit film qui permet à Poneke de remporter 5000 $us en étant vainqueur de la section Océanie. Les 6 finalistes concourront sur la scène internationale mais cette fois ci, la victoire n'est pas dictée par le choix du jury mais par le vote des internautes. Malheureusement, notre pouvoir de promotion et de diffusion n'a pas autant de portée que les énormes clubs universitaires des continents américains, on ne gagne pas le grand prix, d'autres ont obtenus plus de votants. Mais cette petite aventure nous a tenu en haleine un ptit moment, et je suis assez content d'avoir fait gagner le prix régional à Poneke. Nous aurons même droit à un article dans le journal de Wellington, mes premiers pas vers la célébrité Néo-Zélandaise, et un papier à glisser au passage dans le dossier de résidence.

Enfin le clip de rap, je n'en dirais pas trop pour l'instant parce que le montage est toujours en cours et vous verrez la vidéo bientôt. Simplement qu'on a décidé de partir sur le thème de l'after party à 5h du mat quand les gens ne sont plus très frais mais toujours vaillants et qu'en tant que chef op, j'ai fait mon premier tournage sérieux en steady cam, j'adore ce gros jouet.

Et dans les changements, Dusk a déménagé à quelques rues, locaux plus grands plus classes et surtout au normes antisismique, un détail non négligeable ici bas. En tout cas, il y a toujours la place pour le baby foot, je commence d'ailleurs à contracter une drôle de tendinite au niveau de l'avant bras, mais attention le niveau de jeu au bureau désormais.

Virginie, ma Valkyrie, maintient le cap dans son travail avec des hauts et bas en fonction des magasins qu'elle a à gérer, certains sont peuplés de créatures fort sympathiques, d'autre non, ce qui altère énormément le principe de relativité du temps au quotidien.

Chapitre 6: une histoire de moustache.

Movember. Poussé par les frenchies naufragés à Poneke, j'ai fini par céder au challenge à accepter la "dirty stache" comme il l'appelle ici. Après tout, il s'agit d'une bonne cause, la lutte contre les types de cancer masculins. Je trouve d'ailleurs assez saint d'accepter avec joie d'avoir une gueule de con. Mais surtout cette connerie m'a permis d'établir une étude sociologique forte instructive. J'ai galéré des jours durant à essayer d'attirer les foules sur les réseaux sociaux afin d'inviter chacun à voter pour la vidéo de Poneke, et les résultats ont été assez minces (je tiens à remercier par ailleurs tout ceux qui ont jouer le jeu). Par contre quand je fous une foutu photo de moi à moitié à poil avec une moustache, j'obtiens moulte commentaires et encore plus de "like". Je suis flatté, ne vous méprenez pas, simplement je me suis rendu compte d'une chose, avec la surabondance d'infos qu'on a tous sur les murs de nos réseaux sociaux, si vous voulez attirer l'attention, sortez les tétons ou faites péter un bout de cul, vous capterez l'audience à coup sûr.

Chapitre 7: épilogue de BIM!

Ces deux derniers mois, l'acquisition de Charles et le double dossier pour l'immigration, nous ont un peu rincé financièrement. L'été émergeant, Noël arrivant Santa voyagera léger nous concernant cette année. Mais peu importe, comme on dit dans le cinoche: "Quand on n'a pas de thune, on a des idées." Et on va se refaire sous peu, le doute ne compte pas parmi nos attributs. Un nouveau mois de décembre commence en été, de nouvelles aventures nous attendent au pas de la porte et les kiwis ont toujours la même forme que les œufs. Mais qui étaient là le premier, le kiwi ou le poulet?

BIM !
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