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BBQ et autres frivolités

Publié le par Martin

BBQ et autres frivolités

Etant donné le succès retentissant et les commentaires élogieux de la prise de clavier de Virginie, je reviens vers vous avec une certaine frilosité par peur de vous décevoir.

Mais justement en parlant de frilosité, voici ce qui arrive quand on vit avec un vrai surfeur. Jelle, toujours à l’affut des changements de météo et des conditions de houle dans les différents spots de la région, m’a attiré dans son sillage pour un réveil à 5h45. Vous apprécierez la gueule enfarinée, au sens figurée bien sûr parce que sans complainte la fourmi l’a littéralement chaque matin à cette même heure, la gueule enfarinée. Soit, s’en suit un jus de kiwi qui s’avère être le substitut quotidien du jus d’orange, en fait sans blaguer poulet œuf et kiwi font réellement parti de notre alimentation de base ici, kiwi à la coq n’aurait pu trouver de résonnance plus à propos. Soit, on embarque en 4x4, planches chargées la veille, on chope un autre surfeur au passage et on part à la chasse des vagues. Après plusieurs échecs résultants de conditions pas suffisamment appréciables pour nos experts, on part finalement à l’eau au lever du soleil. Malgré mon apparence de fier têtard, ne vous y trompez pas, ma combinaison est une combinaison d’été de seulement 3mm d’épaisseur, alors que les autres kékous sont à au moins 5mm. D’habitude, ça passe, le soleil et mon enthousiasme prennent le dessus, mais ce matin là je me suis gelé les c…. miches comme jamais. Le petit matin n’est décidément pas le catalyseur de mon énergie. Le meilleur moment de cette session était la douche chaude du retour. J’ai hâte que le soleil se rapproche et que l’eau se réchauffe. Pas suffisamment rassasié, Jelle a repris la route plus tard dans la matinée pour aller jeter un coup d’oeil sur l’océan du côté de Red Rocks, le coin qu’on a découvert à pied le week end dernier n’osant pas lancer Patrick sur ce genre de terrain, décision plutôt sage quand on voit le passage périlleux emprunté par Jelle.

Encore une semaine sportive, avec ce coup ci un petit bonus avec des néo-zélandais bizarres qui s’entrainent avec des masque à gaz. Et moi j’ai mis un point d’honneur à honorer l’expression « craquer son slip », barre d’altères sur les épaules, premier squat (flexion sur les jambes) et CRAKKK !!! la grande classe, aération multiconfort.

Et un nouveau week end marqué par la grande messe du rugby à notre club Poneke. Pour la petite histoire, ce club a 130 ans, c’est le plus vieux de Wellington, il a été le club formateur de 19 All Blacks, et il paraitrait que le célèbre maillot noir des Blacks provient de ce club. L’histoire raconte que Tom Ellison le tout premier capitaine de l’équipe néo-zélandaise, alors joueur à Poneke aurait proposé de porter la couleur noire qui était à l’époque (fin du 19ème siècle) la couleur du maillot de son club. Autant dire qu’on n’aurait pas pu rêver mieux pour être à la source du rugby néo-zélandais, le hasard géographique nous a gâté. Et justement, samedi soir a eu lieu la soirée de remise des prix pour l’ensemble des équipe séniors de Poneke, encore une occase pour s’envoyer des pintes. Puis le lendemain, journée barbecue au soleil au milieu des 4 terrains, pour célébrer le premier tournoi multiculturel du rugby touché à Wellington avec des équipes composés d’immigrés de 4 coins du monde dans une ambiance de partage, festive et familiale sous le sigle du rugby.

Le contexte étant planté, nos potes britishs et nous mêmes avons assurés le coup en débarquant avec un caddy et le barbecue. Virginie, qui avait bossé le matin, était la seul d’entre nous à jouer dans l’après midi, ajouté à cela qu’elle n’y est pas allé de main morte sur les pichets la veille. Après quelques incompréhensions dans l’organisation, elle se pensait libre de pouvoir se remplir la pense avec mon équipe de glandeur au bord du terrain, et à l’instant où saucisses et viandasses étaient à point, prêts à sauter dans le pain, son coach l’a appelé pour reprendre l’entraînement avant un match à venir. La rage au ventre vide, les passes vrillées se modélisaient dans son esprit en saucisse à la broche, les guiboles charnues de ses adversaires, en cuisses de poulet braisées. Après de très longues minutes, elle a enfin pu croquer dans sa source de protéine. Retour à la casba juste après, elle s’est écroulée dans sa tenue de rugby avant 19h et a pioncé jusqu’à la sonnerie de son réveil à 3h30. Et la voilà de nouveau repartie à sandwich land entre prise de bec avec le patron et application sur le fourrage du crouton.

Quant à moi je réalise que je dois vraiment vous donner l’impression d’être un fumiste invétéré, donc je me sens dans l’obligation de redorer mon blason en vous dévoilant que mon temps libre est occupé à la création de nouveaux concepts de pub, je travaille avec un ami story-boarder en France sur l’élaboration de découpages techniques, listes de plans… afin d’avoir de nouveaux éléments à proposer aux boîtes dont j’ai croisé la route jusqu’à présent. Il ne s’agit pas d’une commande, juste d’une suggestion de leur part. Ca ne mènera peut-être nul part, mais qui sait ? Qui ne tente rien…

BBQ et autres frivolités
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