Calme (pas tout à fait) plat

Sur une année, ce n’est pas chose aisée de vous tenir en haleine à chaque épisode. Il se trouve des périodes où comme cette semaine les choses sont plutôt calmes et flirtent avec le routinier.

Les soirs sont rythmés par nos entraînements de rugby et/ou à la salle de sport du club. Footing, vélo, cardio, muscu, autant d’exercices pour me remettre en selle et défier ces énormes bestiaux du Pacifique. Cette semaine j’ai également ajouté à tout ça, une autre activité chaudement encouragé par Moustic, le kiné : prendre une planche, descendre la rue, et plonger en mer pour ramer quelques heures, histoire d’aller tout de même à l’eau quand les vagues ne veulent pas se montrer.

L’activité professionnelle est redevenue paisible depuis le dernier montage effectué, mais j’ai tout de même fait la rencontre d’un directeur artistique très influent à Wellington, qui, je l’espère, pourra me filer les clés pour quelques projets futurs. En attendant je planche sur quelques idées mais je ne dérogerais pas à la règle qui est de ne pas parler de projets non concrets.

Quelques brèves tout de même, les Blacks ont encore mis une fessée aux Australiens Samedi soir, toujours une bonne occasion pour découvrir de nouveaux bars de la capitale.

Dimanche soir, on réalise qu’on vieillit en allant voir une projection spéciale du Cinquième Élément au Roxy, la salle est blindée d’un public entre 25 et 35 ans, qui anticipent et se marrent à tous les gags cultes. Dire qu’on a saigné ce film en cassette vidéo, qu’on se le dise, on n’est plus les ptits minots de la soirée.

En remontant la pente vers la maison après ma session de ramage (qui est en fait le synonyme de ritournelle ou encore litanie, plutôt que l’action de ramer mais je suis un libre penseur donc j’écris ce que je veux), je pense avoir attiré le regard d’un automobiliste croisant ma route. Du coup le bougre ou la bougresse n’a pas vu la voiture devant lui s’arrêter pour laisser la priorité, il a alors freiné à mort pour éviter d’emplafonner son compatriote, mais la distance était trop courte. Afin d’éviter cette intrusion par l’arrière sans même une invitation à dîner, le freineur a mis un gros coup de volant pour éviter l’impolitesse et a fini sa course dans le jardin du voisin. Heureusement, il n’y avait ni barrière, ni arbre fruitier, ni nain, simplement du gazon. L’imprudent a donc pu reprendre son chemin, ses roues ayant même résistées au passage brutal du trottoir. Belle cascade, belles traces de pneus, beau reflex, c’était un beau spectacle.

Sinon, la Nini peste chaque matin à son retour du travail contre son patron alias Mr Profit-et-je-m-en-bats-le-nœud-du-reste, prend des photos de plaques marrantes, et de chien surfeur, se la coule douce sur un hamac, et s’adonne à des contests de cuisine avec Helen la coloc. Résultat quelques foirades mais surtout des réussites dont les profiteurs sont Jelle et Moi. Elle continue à être assidue à tous ses entraînements (il faut bien cramer toutes ces calories) et je dirais même qu’elle envoie de plus en plus de pâté. Je suis sûr qu’elle finira par prendre le clavier pour vous conter ses frasques et sa version des faits.

En bonus (dédicace à Amédée), quelques photos de la session de samedi dernier avec des clichés de la dernière vague qu’on a pris pour nous ramener tranquillement à la voiture. Jelle en paddle board, planche verte, et moi toujours en rouge et noir avec combi noire et planche et cagoule rouges.